Les déchets toxiques des fermes de marijuana américaines inquiètent les experts. Les autorités californiennes étudient la question, mais cela ne fera pas grand-chose pour freiner le marché noir. Le problème est que les producteurs ont tendance à abandonner leurs sites après seulement quelques années, ce qui entraîne un héritage de déchets toxiques. Pendant ce temps, les responsables californiens ont proposé de nouvelles réglementations sur l’utilisation des produits chimiques, mais ces règles ne s’appliquent qu’aux producteurs légaux.
Les responsables de l’État ont déclaré que les sites avaient été entièrement nettoyés, mais l’équipe de Gabriel a découvert que 30 à 50 % des produits chimiques restaient sur le site. Les dommages environnementaux causés par les cultures illégales pourraient prendre de sept à dix ans. Les procureurs fédéraux de l’Oregon https://www.ministryofcannabis.com/fr/graines-autofloraison/auto-white-widow-feminisees et de l’Alaska ont poursuivi des producteurs de marijuana pour crimes environnementaux. L’État a été submergé par le nombre de cas impliquant des fermes en pot. Ils doivent souvent brûler les cultures illégales sur le site ou utiliser un hélicoptère pour enlever les déchets. Mais ces efforts sont insuffisants.
Le ministère de la santé publique et de l’environnement du Colorado a réuni un groupe d’experts en la matière pour étudier les risques. Ce groupe comprend des épidémiologistes, des hygiénistes industriels, des médecins, des professionnels de la sécurité et des spécialistes de la réglementation. cannabis au volant L’objectif du groupe est d’informer les employeurs sur les risques et les dangers associés à l’industrie de la marijuana. En sensibilisant et en mettant en œuvre des programmes de santé et de sécurité au travail appropriés, l’industrie peut éviter les blessures et les maladies inutiles.
Les chercheurs ont également confirmé que les cultivateurs de marijuana mettent en danger des animaux rares en cultivant de la marijuana illégale. Selon les recherches de Gabriel, dix pour cent des pêcheurs morts ont été tués par des rodenticides. Les produits chimiques sont utilisés pour supprimer la population de souris, ce qui endommage les plants de cannabis. Les travailleurs exposés aux déchets toxiques doivent également porter un équipement de protection individuelle. Le risque d’infections bactériennes est important.
Alors que la marijuana est légale dans de nombreuses régions du pays, la culture illégale de cannabis est un problème environnemental majeur. En fait, les fermes illégales de marijuana détournent jusqu’à un quart du débit d’eau de la région. Les déchets chimiques produits par les fermes de marijuana sont incroyablement toxiques. Les experts disent que le problème est pire qu’on ne le pensait auparavant. Le coût du nettoyage peut atteindre 100 millions de dollars, et les contribuables pourraient devoir payer des millions de dollars.
Selon les rapports, la plupart des fermes illégales de marijuana aux États-Unis se trouvent en Californie. Alors que les ventes légales de marijuana commenceront l’année prochaine en Californie, une grande partie est illégale. Des milliers d’hectares de forêts se sont transformés en décharges toxiques. Certains agents des forces de l’ordre sont tombés malades suite à un contact accidentel avec les déchets chimiques. Des dizaines d’animaux sont morts. Les effets ont été si graves que l’État de Californie a adopté une loi pour légaliser la production de marijuana.
La décision Hirst est un revers important. La haute cour de l’État de Washington a statué qu’une nouvelle ferme de pots dans le comté de Whatcom ne pouvait pas être approuvée tant qu’elle n’était pas en mesure de vérifier que d’autres intérêts liés aux droits à l’eau ne seraient pas lésés par le nouveau développement. Les législateurs des États travaillent sur un compromis, mais la situation reste trouble et compliquée. En tant que plus grande industrie de la marijuana aux États-Unis, la Californie réglemente les fermes de marijuana en plein air plus strictement que tout autre type d’agriculture.
